ARCHIVES 2015

18 novembre

Une note de lecture sur « Ombre monde » par Sabine Huynh dans la revue papier « Phoenix » N°19 (automne 2015). Vous pouvez la lire ci-dessous :

Roselyne Sibille, Ombre monde. Les éditions Moires, coll. « Clotho », 2014

Peut-on écrire sur autre chose que l’amour, le temps et la mort ? La mort est-elle toujours l’aboutissement des deux autres ? Le père de la poète Roselyne Sibille, auteure du recueil Ombre monde, s’est éteint. Elle l’a accompagné durant les mois pénibles du délitement de son corps, et elle nous laisse entrevoir dans des poèmes concis et denses la réalité quotidienne de l’affaiblissement de cet homme aimé. Il a été un « Homme-arbre », pas un arbre d’une essence d’ombre, non, mais un homme-phare qui a défié l’Ombre et projeté ses ombres sur le monde : celle, protectrice et bienfaisante, de père, mais aussi celle de son déclin, même s’il s’est peu à peu effacé… non pas dans l’ombre mais dans la lumière que sa présence aimante a laissée : « un grand oiseau blanc », envolé. Tout comme L’Appel muet (éditions La Porte, 2012), qui s’interrogeait sur la possibilité d’écrire sur et après les ravages de la perte –aux fruits d’absence, blancs, noirs, sans mots –, Ombre monde est un livre qui scrute également l’aphasie, la profondeur de l’océan sans berges des mots perdus, bouteilles à la mer à jamais hors de portée. « Les mots / noyés dans le plomb / fracassés / s’agrippent / cherchent pays », « il est tombé dans la gorge où disparaissent les mots », « le mystère vibrant au liseré des lèvres », « les mots évaporés », « chaos de sens ». De la bouche du malade ne sort plus qu’un souffle nu (ténu, inconnu, dénué de paroles) : « vertige noir », « vertige nu », « seul le regard maintient le lien ». « Il essaie / mots réticents / fracturés / interlocutés » ; alors qu’en face, obstinément, la poète écoute « la parole de la main », tâtonne, « tombe où il trébuche », regarde, cherche. Et comme dans L’Appel muet, l’écriture, « dans les interstices / du silence », est le dernier recours, la dernière parcelle recélant l’humanité, sa flamme inextinguible. « Je t’écris de l’autre côté de l’ombre / Je t’écris pour ne pas disparaître / pour que les mots me révèlent / pour que tu entendes plus que le vide », insiste Roselyne Sibille. Le poète argentin Roberto Juarroz, qui lui aussi lisait le silence qui reste entre les mots (« El silencio que queda entre dos palabras »), et que Roselyne Sibille convoque à la fois en exergue et en clôture du recueil, l’accompagne de sa poésie verticale – cartographie de la lumière pour une poète qui ressent le besoin de « deux Nord pour sa boussole » – sur ce chemin escarpé de nuit et de tristesse où règnent serpents, « corbeaux aux yeux glacés », chevaux fous, « loups et chiens stridents », cormorans qui dépècent la voix égarée du père. Roselyne Sibille est autant que son aîné Juarroz une poète de l’instant, de la cristallisation verbale du moment et de son prolongement indéfini, pour contredire le temps. Resserrée jusqu’à l’os, sa parole est contenue, dans l’ascèse d’une poésie tendre et lucide, grave et diaphane, qui compose avec ce qui reste de lumière sur le versant ombragé de la montagne à gravir, versant qui serait invisible sans la lumière de la mémoire qui l’éclaire. La poète habite à présent deux ombres dont elle « cherche le nom ». Malgré l’irrévocable, il subsiste dans sa poésie le désir de transformer ce qui intercepte la lumière en lumière, car comment vivre sans. « On appelle lumière / chaque frémissement » : aussi mince soit-il, l’espoir luit jusqu’au bout, alors même que les feuilles sont tombées dans le silence, les oiseaux dans l’invisible, et les lueurs dans l’obscurité. « Il me faudra écrire » : cette certitude donne à la poète la force de faire sursauter l’ombre. Alors que celle-ci, mortifère, agrippe son père et que sur sa tête « la lune / frappe », elle la « dévisse et la met dans sa poche », pour s’armer contre le chant ténébreux qui enfle, les menaçant elle et lui. Elle trace au sol, autour de son corps, un cercle lumineux protecteur, dans lequel elle saute et tournoie, en réponse à l’immobilité qui enserre le corps de son père. « Je prends la phrase sur un bâton / la regarde se tordre / et noire s’enrouler / Je la jette au loin / et nous partons marcher vers les étoiles / ma petite main dans la sienne » : la force irradie du lien essentiel entre l’enfant et le parent, elle procure paix et joie intérieure bienfaisante. « Je frissonne et je cherche la main d’un enfant » : le monde de lumière qu’est l’enfant ne naît il pas au cœur de l’ombre du ventre de sa mère ? Ainsi l’ombre n’est pas tout à fait sombre, l’être aimé n’est pas tout à fait absent, la mort ne sépare pas, et c’est sur des mots sereins que se referme Ombre monde, émouvant et puissant (p)acte d’amour : « Les étoiles pétillaient / c’était une belle nuit pour mourir ».

Ci après, un article Mireille Disdero sur Ombre Monde dans la revue Terre à Ciel :

https://www.terreaciel.net/Ombre-monde-de-Roselyne-Sibille

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15 novembre

Extrait d’une interview de Virginie Paultes, directrice des éditions Moires, par Mikaël Saint-Honoré, Président de la Maison de la Poésie de la Drôme, paru dans les « petits entretiens » du bulletin 26ème Muse (automne 2015) :

Pour les lecteurs qui ne vous connaissent pas encore, et si vous deviez nous inviter à découvrir votre maison, quelles sont les trois parutions qui vous semblent à même de susciter cette rencontre et pouvez-vous nous en dire quelques mots ?

C’est l’occasion de présenter deux poètes assez incroyables. Roselyne Sibille, auteure de Ombre monde, paru en juillet 2014, et Jean Palomba, auteur de Rage Mue (novembre 2013) et plus récemment auteur de parcs & Parques (juillet 2015).
Ombre monde est un recueil de 90 poèmes écrits par l’auteure lors de la relation extraordinaire « par-delà les mots » qu’elle a vécue avec son père en l’accompagnant, suite à un accident, en soins palliatifs pendant quatorze mois. Sa poésie, riche en couleurs, bouleversante, révèle la force des mots qui ne sont pas dits. Son père, prisonnier de son corps, parle avec les yeux. Ils se voient, ils se disent, ils s’entendent.
La première lecture d’Ombre monde m’a bouleversée, complètement. La poésie de Roselyne que je découvrais, chaude, lumineuse, douce, avec les couleurs du désert, m’a percutée sans que je m’y attende. Je me souviens de l’heure, il était 23h00 environ, de quel mois ou de quelle saison, je ne sais plus. Vous voyez, ces vraies rencontres, tellement rares et improbables. Alors j’ai attendu avec Ombre monde que le jour se lève pour appeler Roselyne. Et ce fut une deuxième rencontre magnifique, au téléphone cette fois-ci, pendant trois heures je crois nous avons parlé.

Ombre monde est un chant à la vie mais aussi un très beau témoignage de ce que peut être une relation entre une fille et un père.

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29 octobre

Invitée par le poète Olivier Bastide sur son blog « Dépositions »

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9 octobre

Un poème paru dans le numéro 7 de la belle revue 17 secondes (saison 2015-2016)

Le site de la revue

Pour lire le poème publié, aller page 22
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Septembre

Un interview dans la Revue Terre à Ciel : Deux regards sur la traduction poétique : Roselyne Sibille et Sabine Huynh

Interview dans « L’atelier du traducteur »

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Juillet

Lecture au festival « Voix vives de la Méditerranée » à Sète

Avec la présentation des livres d’artistes co-créés avec Yannick Charon, publiés aux éditions Signum :

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19 juillet

Lecture au festival « Poésie nomade en Lubéron », à Cadenet, dans la merveille d’un soir d’été

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9 juillet

Une note de lecture sur « Ombre monde » par Thierry Gillyboeuf dans sa chronique Poésie publiée dans le journal papier Hippocampe (été 2015)

Comment concevoir l’ombre de la nuit ?

Ombre monde est un livre de cendres où couve une flamme vive. Nés de l’accident vasculaire cérébral qui a frappé le père de l’auteur, ces poèmes en accompagnent la fin, témoignent de l’ombre qui gagne. Georges Perros disait qu’il vient un âge où l’on devient les parents de ses parents. C’est ce rapport filial inversé, où la fille devient la mère de son père aimé, que nous donne à voir et à toucher ce recueil. Le tour de force de ces textes est d’éviter l’écueil du pathos, d’une sensiblerie qui détournerait de la sensibilité. Car l’ombre n’est pas obscurité et Roselyne Sibille continue de chercher dans les interstices, dans l’échancrure de la lumière la plénitude de ce lien privilégié – comme le chante Leonard Cohen : « There’s a crack in everything, that’s how the light gets in ». Quand la parole se dérobe, que le silence s’instaure, la poésie devient langage funambule.

Rassemble les coins de la nappe
Ne regarde pas fixement

La fumée est trop peu sûre
Le sol égare ce qu’il ne comprend pas

Envoie tes doigts dans l’eau
Elle les emporte vers la lumière

Livre de l’accompagnement plus que de la séparation, Ombre monde contourne l’immobilité du corps et de la mémoire du père pour franchir avec lui l’« invisible frontière » de ce lien que rien ne rompt.

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26 juin

Quelques photos de la lecture d’Ombre monde à la Librairie du grenier d’Abondance à Salon de Provence

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25 mai

Sortie du livre d’artiste Un chant pour la terre

Poésie de Roselyne Sibille – Xylographie, gaufrage et reliure de Yannick Charon

2015 – format : 30 cm x 40 cm – 14 exemplaires

Il nous faudrait chanter pour lisser longuement le corps douloureux de la terre.
Un chant de sable, glissant comme le temps, illimité, hypnotique.

Chant de caresse féminine dans la sagesse des mains et des mots.

Chant simple, paisible, de levain… (Extrait)

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22 mai

Une rencontre-lecture aura lieu à la librairie « Le grenier d’Abondance » à Salon de Provence le jeudi 25 juin à 19H. J’y serai reçue pour parler d’Ombre monde et en lire des extraits, en compagnie d’Estelle Fenzy qui vient de publier Chut (le monstre dort) aux éditions La Part commune. Nous abordons chacune à notre façon le thème du lien au père proche de sa fin de vie.

« Le jeudi 25 juin à 19h, la librairie du Grenier d’Abondance recevra deux poètes :

* Roselyne Sibille, pour «Ombre Monde», éditions Moires

* Estelle Fenzy pour «Chut (le monstre dort)», éditions La Part Commune

Dans ces recueils, les auteures, chacune avec son écriture et sa sensibilité, expriment le lien au père, le combat face à la maladie ou au silence, l’accompagnement, l’amour en dépit de tout.

Venez nombreux écouter et partager ! »

Note de lecture sur le livre d’Estelle Fenzy par Sanda Voïca

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15 mai

Message de Brigitte PEROL-SCHNEIDER :

Depuis 2013, à l’initiative de « Manifestampe » (Fédération Nationale de l’Estampe ), le 26 mai* de chaque année, la Fête de l’Estampe se déroule dans toute la France.

Cette année, « le Cadratin », atelier-musée vivant d’arts graphiques, m’a sollicitée pour participer à cette occasion à l’exposition d’un groupe de graveurs au Château de Grouchy à Osny.

Cinq de mes grandes gravures et mon livre de bibliophilie y seront exposés : un poème de Roselyne Sibille, « Prière à l’Esprit de l’Arbre », imprimé en taille-douce par les Ateliers Moret et en typo avec lettres mobiles par Le Cadratin.

Des démonstrations des différentes techniques d’imprimerie des estampes et de la réalisation de livres de bibliophilie sont prévues au programme.

Le vernissage aura lieu mardi 26 mai 2015 à 19 heures, je serais heureuse de vous y rencontrer.

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9 mai

Un mail reçu ce matin (j’ai envie de vous le partager !) :

« Juste te dire combien ta poésie me touche.

Quelle puissance dans tant de délicatesse, tant de profondeur dans tant de légèreté,
tant de musique dans l’imprégnation de silence,
une émanation du Tout dans si Peu.
Ceux sont des moments d’une subtilité sublime, intense.
Des estampes orientales tracées dans l’espace par l’évocation de ce joyau qu’est la Rencontre de TES mots entre eux,
leurs résonances de cristal, de bol tibétain, d’eau courante d’un ruisseau caché.
Leurs ondes traversantes et pénétrantes qui rendent l’Ame légère, laissant leur vibration vivante arriver au point ultime où elle ne s’éteint jamais.
Où l’émotion reste à jamais en suspens pour nous garder le cœur vivant…

MERVEILLE… »

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1er mai

Vous souhaitez commander Ombre monde et vous êtes au Japon ? Facile !

OMBRE MONDE (CLOTHO)
ROSELYNE SIBILLE

価格 ¥2,310(本体¥2,139)
MOIRES(2014/07発売)
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29 avril

Si vous voulez acheter Versants et Tournoiements (Lucie éditions) sous forme e-book, vous pouvez passer par I-tunes !

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10 avril

Quatre actualités dans le numéro d’avril de la revue Terre à ciel (les liens se tissent et se retissent) :

Deux notes de lecture sur Chaque jour est une page (éditions La Porte – 2014)

Par Sabine Huynh :

Les poèmes de cet ensemble offrent dans une langue claire toute la sensibilité de son auteure pour ces précieux moments de lumière et de silence que seule la nature peut nous donner sans compter. Des poèmes baignés des sonorités envoûtantes de Tinos, Delos, Mikonos et Syros, et de leur sérénité rayonnante. Chaque jour est une page est de ces textes que l’on sait nécessaires, car l’on peut s’y reposer, s’y recueillir, s’y recentrer ; se concentrer sur ce qui fait la vie, en dehors des combats : ces instants magiques qui font trembler le temps et le suspendent dans sa course folle vers notre disparition. À chérir.

Quand la chaleur s’écorche aux épines d’agaves
dans les senteurs d’herbes sauvages
libérées par mon pas
les mots hésitent
chaloupent
titubent
s’envolent sous l’aile éblouie du silence

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Par Cécile Guivarch :

Roselyne Sibille marche et voit le monde en marchant. Ici, elle va par des sentiers dans une île des Cyclades, sous nuages et lumière, accompagnée du chant du coq pour rythmer ses jours. En cheminant avec elle, on imagine villages, architecture, végétations, mer et autres îles proches. Les mots vont au rythme de ses pas, tranquilles. Car dans ces textes, le lecteur ressent la marcheuse avec une paix intérieure. Ce sont des poèmes brefs, de quelques vers tout au plus. L’écriture est imagée, les choses de notre monde sont parfois personnifiées : Les moulins sans leurs ailes / s’éboulent en ruines / ou haussent les épaules. Et quand Roselyne Sibille écrit je me baigne dans un des berceaux du monde, on comprend que voyager c’est aussi ressentir ce genre d’émotion.

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La parution d’un poème en lien avec cette citation : « Je ne veux pas que ma maison soit murée de toutes parts, ni mes fenêtres bouchées, mais qu’y circule librement la brise que m’apportent les cultures de tous les pays » (Gandhi).

Dans l’anthologie sur ce thème proposée par Cécile Guivarch

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Et un texte en prose sur mon premier saut en parachute :

dans l’anthologie « Saisir au vol » proposée par Sabine Huynh

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10 mars

Une recension d’Ombre monde par Mickaël Saint-Honoré (Maison de la Poésie de la Drôme)

* Recension : Analyse et compte rendu critique d’un ouvrage dans une revue (Larousse).

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28 février

J’apprends que je suis sélectionnée pour le Prix Nikos Gatsos de Poésie !

L’info sur l’agenda du Centre méditerranéen de Littérature

https://www.le-journal-catalan.com/30eme-anniversaire-du-prix-mediterranee-les-laureats-2015/11104/

28 Février, suite :

Dans la revue Europe n°1031 (mars 2015), parution d’une belle note critique sur Ombre monde par Estelle Fenzy.

Note relayée sur le site des Editions Moires

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23 février

Sortie du livre d’artiste Les ombres dansaient (avec des xylographies de Yannick Charon), présenté pour la première fois à la Foire du Livre de Bruxelles (26 février-2 mars 2015)

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Livres d’artiste – Yannick Charon, peintures, gravures, livres d’artiste (jimdofree.com)

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26 janvier

Interview par Jean-Marc Barrier dans la rubrique Je te poème de l’excellente émission Les arpenteurs poétiques (dédiée à Armand Dupuy) sur RPH (Radio Pays d’Héraut).

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19 janvier

Parution de six poèmes dans la revue numérique de poésie Ce qui reste :

https://www.cequireste.fr/category/auteurs/roselyne-sibille/

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15 janvier

Présentation du livre de bibliophilie Prière à l’esprit de l’arbre (co-création avec Brigitte Perol, graveur lors du vernissage de son exposition aux Ateliers Moret à Paris. Lecture et dédicaces. Exposition du 15 au 30 janvier, prolongée jusqu’à fin mars 2015.

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9 janvier

Invitation au Café Poésie de Marly le roi (organisé et animé par Sabine Péglion), avec Karthika Naïr qui traduit en anglais Ombre monde (publié aux éditions Moires) , et Estelle Meyer qui a conçu un spectacle à partir de certains poèmes de ce recueil.

Un moment magnifique, malgré la situation très tendue ce jour-là à Paris (à cause des attentats). 43 personnes avaient pu venir à travers le chaos et le stress urbain. Il s’est créé une île de conscience, de partage et de forces. Tout était comme une danse grave et solidaire, avec les mots comme lien.

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